Shape-Space-Form-Faktura

Shape-Space-Form-Faktura

L’art non-objectif en Europe Centrale et de l’Est entre 1915 et 1928

Commissariat de Matthew Drutt

04 octobre 2024 - 12 janvier 2025

Des membres les plus reconnus aux membres moins connus du grand public, les artistes de l’avant-garde européenne partageaient un même désir de création. Celui d’un langage visuel universel prenant racine dans l’architecture et l’esthétique industrielle.

Shape-Space-Form-Faktura présente une sélection d’œuvres remarquables d’artistes parmi lesquels Kasimir Malevitch - artiste qui continue d’inspirer Lee Ufan -  aux cotés de Henryk Berlewi, Ilya Chashnik, Lajos Kassák, Katarzyna Kobro, El Lissitzky, Laszlo Moholy-Nagy, Peter Laszlo Peri, Sergei Senkin, Władysław Strzemiński

Cette première exposition historique à Lee Ufan Arles illustre à la fois l’intérêt et l’inspiration de Lee Ufan pour Malevitch et les artistes d’avant-garde, ainsi que la volonté de présenter pour la première fois sur le territoire arlésien des œuvres majeures du courant suprématiste et constructiviste.

UN ATTRAIT COMMUN DANS L'EXPLORATION DES FORMES ET DES MATIÈRES, AU DELÀ D’UNE IDENTITÉ NATIONALE OU SPÉCIFICITÉ CULTURELLE.
Lajos d’Ebneth, Composition, 1926 © Repro Kai-Annett Becker, Berlinische Galerie

Les artistes de l'exposition Shape-Space-Form-Faktura ont pour point commun d’avoir abandonné la représentation figurative dans l’art en utilisant l’imagerie abstraite non-objective comme une sorte de langage visuel universel, capable de transcender l’identité nationale et la spécificité culturelle.

En utilisant un ensemble fini de formes – le cercle, le carré, le triangle, la ligne, etc. – les artistes ont exploré des possibilités illimitées et ont été soudés par leur intérêt d'incorporer la nature texturale de différents matériaux, tels que le bois, le plâtre, le métal ou la peinture mélangée à du sable.

C'était ce que l’on appelait FAKTURA.

Au début du XXe siècle, au moment du déclenchement de la Première Guerre mondiale, ce que l'on appelle de manière générale l'art abstrait opère un détour majeur par rapport à ses origines historiques. Les artistes commencent à faire des œuvres dépourvues de toute référence évidente au monde des apparences.

Kasimir Malevitch en fut le pionnier, revendiquant la capacité de l’art à évoquer des états de sentiments purs – ce qu’il appelait le suprématisme – provoqués seulement par l’agencement de formes minimales qui bouleversent l’idée d’imagerie narrative.

Inspirés par son exemple, les artistes présentés dans cette exposition ont à la fois imité et dépassé les aspirations du Suprématisme. En expérimentant de nouveaux matériaux et procédés, ils ont étendu le credo de la forme pure au-delà des contraintes de la peinture. Cette approche, se voulant plus rationnelle, est connue sous le nom de constructivisme.

Image haut de page : Kassák Lajos Dinamikus konstrukció, [Dynamic construction] 1922–24 © Petőfi Literary Museum – Kassák Museum, Budapest

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